Gros plan sur les micro-hyménoptères
- NGS OLICIT
- 20 nov.
- 1 min de lecture
La campagne de terrain Automne-Hiver 2025 se termine, et avec elle la mise en élevage des teignes et des mouches de l'olive. C'est l'occasion de zoomer sur les micro-hyménoptères parasitoïdes qui en sont sortis. Mais étudier ces insectes n'est pas une mince affaire : leur longueur moyenne est de 1 à 2 millimètres ! Sans le matériel approprié, difficile de les identifier et de les différencier. On ne voit que des petits points noirs... Pour résoudre le problème, nous utilisons au CBGP des loupes binoculaires pour l'observation et des microscopes numériques pour la prise de photos.
Voici donc, grossis plusieurs centaines de fois, trois parasitoïdes qui ont été obtenus de nos élevages. D'abord, Ageniaspis fuscicollis, que vous avez déjà pu rencontrer dans un billet précédent. C'est un parasitoïde très courant en Occitanie sur la teigne de l'olivier. En plus de sa jolie tête pailletée, il présente une caractéristique originale : contrairement à beaucoup de parasitoïdes qui sortent seuls de leur hôte à la fin de leur développement, Ageniaspis est dit poly-embryonnique, c'est-à-dire que des dizaines d'individus peuvent émerger du même papillon !
Ensuite, voici deux parasitoïdes de la mouche de l'olive, Eurytoma martellii et Eupelmus urozonus. Ce dernier dénote par sa capacité à pouvoir être un parasitoïde de la mouche mais aussi un hyperparasitoïde, c'est-à-dire un parasitoïde de parasitoïde ! On peut imaginer ça comme des poupées russes : Eupelmus est pondu dans une larve de micro-hyménoptère déjà en développement à l'intérieur de la larve de mouche. Un parasitoïde peut en cacher un autre...
















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